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Pour pouvoir vivre de leur art, les coachs doivent affronter une question de taille : comment se différencier sur le marché du coaching ? Comment affirmer leur singularité ? Au-delà du bon « technicien de la relation » qui possède ses gammes, les clients (dirigeants, managers, DRH) viennent aussi chercher dans la personne du coach un ou une partenaire à part entière, qui va les faire cheminer, les challenger, les remettre en mouvement, proposer des visions alternatives. Comment les coachs peuvent-ils répondre à ces enjeux ? Réponse : en offrant la meilleure version d'eux-mêmes. Et pour cela, prendre soin d'eux : identifier leurs croyances, nettoyer leur angles morts, entretenir leurs capacités de questionnement, élargir leurs cadres de référence. C'est cette finalité que visent ces « Brèves de coach » : offrir des espaces de prises de recul, de mise à distance des évidences, en réinterrogeant tour à tour la relation que nous entretenons avec le monde, les organisations, les femmes et les hommes qui les font marcher tous les jours. « Être homme, (...) c'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde », écrit Saint Exupéry dans Terre des hommes. Ce que les coachs peuvent apporter : « contribuer à bâtir le monde » en apportant la meilleure version d'eux-mêmes.